Location Meublée Non Professionnelle : Quelle fiscalité ?

Location meublée non professionnelle

Publié le : 17 juillet 20205 mins de lecture

Le rêve serait de pouvoir bénéficier d’un surplus de revenus tout en étant amorti des obligations fiscales. Désormais, vous pouvez réaliser ce rêve grâce à la location meublée non professionnelle. Un tout nouveau régime qui permettra à n’importe quel bailleur de jouir de certains bénéfices fiscaux.

Comment acquérir le statut d’une location meublée non professionnelle ?

Comme son nom l’indique, la location meublée non professionnelle ne requiert en aucun cas la création d’une société. Vous pouvez alors louer vos biens en votre nom en complément d’une autre activité salariale. Toutefois, pour bénéficier des avantages d’un tel statut, il faut que la location soit totalement meublée. Cela sous-entend qu’un lit, quelques tables et des sièges ne suffisent pas. Il faut que le logement soit prêt à être habité et que les locataires n’auront plus qu’à y ajouter leurs effets personnels. Dans certaines municipalités, le gouvernement a pris soin de définir la liste des meubles qui doivent être présentes de façon à acquérir le statut d’une location meublée non professionnelle. En ce qui concerne les ressources et loyers, l’Etat exige un seuil maximal à ne pas outrepasser. C’est dans ce cadre qu’un bailleur qui perçoit plus de 23.000 euros par an entreprend une location meublée professionnelle. Dans le cas contraire, il gardera son titre de particulier. En plus en détenant un tel statut, il est tout à fait possible de reprendre le bien pour ensuite le revendre ou pour en faire sa résidence principale. Le fait est qu’avec une location meublée non professionnelle, vous n’êtes pas obligé de louer votre logement pendant plusieurs années. Pour plus d’informations, visitez le site www.investissement-lmnp.fr.

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Quels sont les avantages fiscaux ?

La location meublée non professionnelle est non seulement flexible, mais présente également plusieurs avantages fiscaux dont le micro-bic est le plus évident de tous. Grâce à ce régime, il est tout à fait possible de profiter d’un abattement pouvant aller jusqu’à 50 %. Autrement dit, l’État ne vous imposera que la moitié de votre recette. Ainsi grâce à cette fiscalité lmnp, vous écarterez tout risque de déficit. D’ailleurs, si vos charges sont inférieures à 50 %, opter pour ce régime vous est fortement recommandé. Toutefois, pour bénéficier d’un tel avantage fiscal, vos revenus annuels ne doivent en aucun cas excéder les 72.000 euros par an. Ce montant inclut uniquement les recettes dues aux loyers en excluant les revenus accessoires. Ainsi, si vous désirez franchir le cap, vous devez avoir en votre possession un livre de recettes et un fichier qui regroupe tous vos achats. Après avoir rassemblé tous ces documents, il vous suffira de mentionner les recettes perçues par la location meublée sur votre déclaration de revenus. Arrivée à ce stade, c’est l’administration qui va apprécier les faits et vous accorder l’abattement forfaitaire de 50 %. Les recettes qui seront perçues par la location meublée non professionnelle iront directement aux prélèvements sociaux.

Sur quelle fiscalité miser ?

Mis à part le micro-bic, le régime réel simplifié reste une alternative séduisant en termes de lmnp fiscalite. À l’instar du micro-bic, le régime réel n’implique aucun abattement. Son principe est assez simple, car dans 85 % des cas, cette fiscalité vous permettra d’amortir la valeur de votre bien immobilier, de tous vos meubles et des travaux de rénovation. Il est également possible de déduire toutes les activités liées à la location à savoir les charges de copropriété, les divers emprunts avec intérêt, les frais d’agences immobilières et les dépenses liées à l’acquisition du bien. Outre les charges, ce régime permet également à tout bailleur d’amortir ses recettes. C’est ainsi que vous pouvez à titre d’illustration déduire une partie du prix logement lors de la déclaration. D’une manière plus simple, l’objectif d’un tel régime est de diminuer ses recettes pour réduire ses impôts. En revanche, ce régime ne s’applique de plein droit qu’à tout bailleur dont les recettes perçues par la location se trouvent entre 72.600 et 247.000 € sans compter les taxes. Même en étant plus complexe en termes de formalité déclarative, le régime réel simplifié reste la solution la plus proche si vous désirez optimiser votre imposition. 

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