Grossesse extra-utérine : diagnostic et thérapie

Publié le : 13 septembre 20214 mins de lecture

En cas de suspicion de grossesse extra-utérine (GEU), il faut toujours consulter un gynécologue le plus rapidement possible. Comment diagnostiquer une telle grossesse en dehors de l’utérus ? Quelles sont les options de traitement disponibles ? Vous pouvez le découvrir ici.

Grossesse extra-utérine : comment le diagnostic est-il posé ?

Si la grossesse est connue ou en l’absence de règles et que les signes mentionnés se développent, il faut consulter un gynécologue le plus rapidement possible.

En cas de suspicion d’EUG, après avoir recueilli les antécédents médicaux de la patiente et effectué un examen palpatoire (au cours duquel l’utérus et/ou l’abdomen peuvent être douloureux), une échographie et un examen du sang et des urines seront d’abord réalisés (notamment un test de grossesse par dosage des bêta-HCG et l’exclusion des infections urinaires).

En particulier en début de grossesse, les résultats sont parfois peu concluants ; néanmoins, l’admission à l’hôpital est conseillée au moindre soupçon.

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Quelle est la thérapie disponible ?

La procédure à l’hôpital dépend des symptômes et va d’une approche attentiste avec des contrôles réguliers à une laparoscopie diagnostique et/ou thérapeutique et à une chirurgie ouverte.

Le risque de complications potentiellement mortelles pour la femme enceinte est très élevé – la grossesse extra-utérine est la cause la plus fréquente de décès chez les femmes enceintes au cours du premier trimestre de la grossesse, et reste la quatrième cause de décès chez les femmes en rapport avec la grossesse et l’accouchement en général.

Par conséquent, une grossesse extra-utérine diagnostiquée est toujours interrompue. Pour ce faire, on dispose principalement de mesures chirurgicales et médicamenteuses, dont les avantages et les risques sont pesés les uns par rapport aux autres en fonction de la situation.

Chirurgie de la grossesse extra-utérine

Lors d’une opération, il est possible de retirer uniquement le fruit mais de préserver la trompe de Fallope (salpingotomie) ou de retirer la trompe de Fallope affectée (salpingectomie).

La première procédure augmente le risque d’une nouvelle grossesse extra-utérine et comporte le risque de laisser un reste d’ovocyte (persistance du trophoblaste), qui peut dégénérer ultérieurement. C’est pourquoi la deuxième procédure est plus souvent utilisée pour les femmes qui ont terminé leur planning familial.

Dans le cas d’une grossesse ovarienne, on tente d’enlever le fruit tout en préservant autant que possible l’ovaire ; parfois, l’ovaire entier doit être enlevé. Dans le cas d’une grossesse cervicale, l’utérus entier doit généralement être retiré.

Médicaments pour la grossesse extra-utérine

Les médicaments utilisés pour traiter la grossesse extra-utérine sont :

Elles conduisent toutes à la mort et à l’expulsion du fruit dans la cavité abdominale.

Le MTX est principalement utilisé en cas de grossesse extra-utérine sans complications, ainsi que pour soutenir l’opération, par exemple pour faire mourir l’ovule restant. L’hormone de grossesse bêta-HCG est utilisée pour vérifier l’efficacité du traitement. Pour les autres substances, l’expérience à ce jour est encore très limitée, surtout en tant que thérapie unique.

Les médicaments sont principalement utilisés sous forme de perfusions sanguines ou d’injections musculaires, plus rarement sous forme de comprimés ou d’application locale (par exemple, injectés dans la trompe de Fallope lors d’une laparoscopie).

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